La ministre chargée des Transports a annoncé que 3,6 milliards d’euros seront investis par an pour la maintenance du réseau ferré, après un rapport inquiétant révélé par Le Parisien.
Une réaction immédiate. Mercredi, la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports Élisabeth Borne a annoncé une hausse des moyens contre les anomalies du réseau ferré. Ce, après que Le Parisien a révélé un rapport confidentiel du gendarme du ferroviaire, l'Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), qui en dresse un constat alarmant.
La ministre chargée des Transports a tenu dans un premier temps à relativiser le contenu du rapport au micro de RTL. « S'il y avait un problème de sécurité immédiat, l'EPSF pourrait arrêter un équipement, arrêter une circulation, mais il ne l'a pas fait » a-t-elle pondéré, avant de pointer du doigt « des décennies de sous-investissements dans le réseau » à l'origine de ces anomalies.
« Mais on va tous être vigilants pour que des correctifs soient apportés, à court terme, à moyen terme [afin] que toutes ces insuffisances trouvent des réponses » a-t-elle déclaré avant d'affirmer que la sécurité des voyageurs « est la priorité numéro 1 et tout le monde sera vigilant sur ce sujet » au ministère des Transports. « On a tous en tête l'accident de Brétigny-sur-Orge, tout est fait pour que ça ne se reproduise pas » a-t-elle également rappelé.
Pour résoudre ces problèmes de maintenance, Élisabeth Borne a annoncé que 3,6 milliards d'euros seront investis par an soit « 50 % de plus que ce qui se faisait au cours de la dernière décennie » affirme la ministre qui a qualifié ce chantier de « véritable défi pour la SNCF ».
Source : Le Parisien