Comme à son habitude, la direction de la SNCF va essayer de minimiser les bons résultats économiques de l’entreprise au moment de rendre aux cheminot.es l’argent qui leur est dû, fruit de leur travail et de leur investissement. Cette année, une nouvelle idée est née dans la tête de nos décideurs : créer, à quelques semaines du début des négociations, un « observatoire des rémunérations et des avantages sociaux » afin de nous expliquer à quel point nous sommes privilégié.es à la SNCF. Pourtant la réalité du terrain est tout autre : D’une part les cheminot.es, comme l’ensemble des salarié.es, continuent de ressentir sur leur budget l’inflation sur les produits de première nécessité, et les différentes mesures pouvoir d’achat des deux dernières années sont loin de rattraper les huit années sans augmentation.
D’autre part, si la SNCF continue de faire des bénéfices, notamment par la productivité des
cheminot.es, la ponction du fond de concours (sorte de taxe sur les bénéfices ferroviaires
imposée par la contre-réforme ferroviaire de 2018 et payée par la seule SNCF) par l’état
avant la publication des résultats de la SNCF, vient largement diminuer ces mêmes résultats.
Pour SUD-Rail, les choses sont claires, si nous voulons notre argent, il va falloir se préparer à aller le chercher et à agir par la mobilisation : SUD-Rail appellera à la grève pour les NAO en novembre et ira chercher l’unité syndicale !




09.2024.SUD.Rail.Tract.Préparation NAO à jour