Ce préavis est motivé par :
- Pénibilité et fin de carrière des ASCT : Alors que la direction nationale n’a pas respecté son engagement de décembre 2022 d’échanger au 1er semestre 2023 avec les fédérations syndicales sur la fin de carrière des ASCT, sur la pénibilité et les dispositifs adaptés, la patience des ASCT est épuisée !
•Nous réclamons la mise en place d’un CPA ASCT de 78 mois (39 mois au travail puis 39 mois non travaillés rémunérés à 90%) avec des cotisations retraites à taux plein prises en charge par l’employeur.
•Nous réclamons également l’accès au C2P ou un équivalent.
- Prime de travail des ASCT : Le code prime 24 qui est sensé reconnaitre, et rémunérer en fonction, la particularité du métier d’ASCT (conditions de travail « Roulants », horaires décalés, risque sureté, …) a été majoré en janvier 2023.
Pour autant, nous restons bien loin d’une prime de travail qui reconnaisse pleinement les contraintes liées au métier d’ASCT évoquées plus haut. Nous réclamons que la Prime de Travail des ASCT (Code Prime 24) soit augmentée de 500€ mensuels dès ce 1er semestre 2024.
- Recours aux CDD à Voyages : En décembre 2022, la direction nationale prenait des engagements concernant le recours aux CDD sur Voyages. En effet, la direction affichait dans l’accord de sortie un vrai volontarisme pour que TER alimente Voyages selon les besoins exprimés pour les périodes de pointe et d’été. Depuis, rien n’a changé !
Nous demandons un changement d’attitude de la direction et le respect par les directions de chaque activité de l’esprit de l’accord de sortie de décembre 2022 sur ce point. Pour assurer une transparence totale, nous demandons que chaque direction communique aux OSR (dès la commande passée) les besoins de renfort pour les périodes de pointes et d’été que les établissements TGV formulent aux établissements TER et les réponses quantifiées des établissements TER dès qu’elles sont connues.