La direction de SNCF se vante régulièrement de lutter contre les violences sexistes et sexuelles au sein de l'entreprise et dans les trains. Elle multiplie les coups de comm', affiches en gare ou encore déclarations lénifiantes lors de la journée du 8 mars par exemple.
Néanmoins, il s’avère que la réalité n’est pas toujours celle affichée par la direction. Lorsque notre collègue cheminote à Strasbourg a dénoncé l'agression sexuelle qu'elle a subie au travail, et lorsqu’un délégué SUD Rail a voulu l'accompagner dans sa démarche, la direction n'a trouvé rien de mieux que d'ouvrir une procédure de licenciement ...
La mobilisation de l'ensemble des structures de notre fédération à permis d'éviter le licenciement de nos 2 camarades mais nous ne pouvons laisser cette situation perdurer d'autant plus que la méthode tant à se généraliser dans les l'ensemble des SA et des activités.
En conséquence, dans un premier temps, nous avons décidé de ne pas participer au COPIL de suivi et d'avoir une expression syndicale forte pour dénoncer cette "nouvelle" méthode patronale de répression. Merci aux syndicats et équipes syndicales de diffuser largement cette expression qui ne sera qu'une première étape dans ce combat.