Notre dévouement et notre implication dans le système ferroviaire sont indéniables. Malgré ça, lors des derniers grands mouvements sociaux, systématiquement, aux yeux du grand public, ou au sein même de l’entreprise dans nos fonctions, nos patrons se débrouillent toujours pour arriver à nous retirer de l’équation.
Patrons et gouvernants nous traitent donc comme des employé·e·s corvéables à merci !
Parce que nous sommes rigoureux/ses et consciencieux/ses dans notre travail, ils pensent que nous courbons l’échine. Ils ne nous manifestent aucune considération, en dépit de nos conditions de travail désastreuses et mortifères, en 3 X8 — 7/7. Et, bien sûr, en sous-effectif.
Dans de nombreux EIC, on n’hésite pas à surexploiter les réservistes, et à placer tous les autres collègues sur des roulements (4 lignes) qui sont néfastes pour leur santé comme pour leur vie sociale et familiale.
Le personnel manque pour mettre en place les roulements qui doivent minimiser l’impact du 3X8 (au moins 1000 agents à la Circulation) !
Et, nos salaires ? Ils ne sont pas à la hauteur de notre engagement (visite sécu / rythmes délétères pour la vie familiale / responsabilité morale et pénale/intensification du travail / « pics » de charge mentale, etc.) !
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